29 mai 2006

En attendant de trouver un sujet...


Il est hors de question de laisser mon blog mourir. Du coup, n’ayant pas vraiment d’idée d’article, et étant d’humeur médiocre (concept intéressant d'ailleurs, l'humeur, que regroupe-t-elle?), je vais faire ici ce que je préfère, communiquer sur ce que j’aime, ce que j’ai aimé, et, pourquoi pas, vous faire découvrir ainsi quelque chose, un film, un livre, une émission, un je ne sais quoi dont vous seriez peut être heureux de prendre la connaissance.

Pour commencer, Volver, le film d’Almodovar, les critiques en parleront mieux que moi, toujours est-il que j’ai mon mot à dire. Sorti de la salle, chacun était ravi, mais pas moi. Vraiment, je n’avais quasiment rien ressenti pendant la projection, tout juste avais-je souri à une ou deux reprises, mais jamais je ne fus ému. Ce n’est qu’après coup, laissant au film le soin d’occuper mes pensées les jours qui ont suivi, que j’en ai peut-être compris l’intérêt, pour ne pas dire la beauté, car la beauté se comprend-elle ?
Oui, c’est ça, Volver ce n’est pas un bon film, ce n’est ni un beau film, c’est quelque chose d’entre les deux, loin d’être mauvais, loin d’être laid, mais vraiment pas parfait. En fait, pour faire simple, Volver, c’est une femme.

Samedi, ça n’allait pas. J’étais dans une de ces journées où l’on ne sait plus vraiment pour quelle raison on est là, c'est réducteur mais simplement, voilà l'état dans lequel j'étais ; toujours est-il, qu’une fois levé, il fallait bien qu’elle passe cette journée.
Je ne savais pas où aller, ni quoi faire, mais fête des mères oblige, passage dans une librairie, recherche rapide, cadeau trouvé ; et bien plus encore puisque j’ai découvert ce livre qui a donné un peu plus de sens à ma journée. Ce livre n’a rien de méchant, ni de prétentieux, il s’appelle Voyage aux pays du coton, sous-titre : Petit précis de mondialisation, et a été écrit par Erik Orsenna. Ca se lit très vite.
Là encore, je vous renvoie aux critiques, mais vraiment je souhaite vous informer de la qualité de l’ouvrage. S’il est bien écrit, il n’a aucune prétention littéraire. Le concept est simple, Erik Orsenna a cherché à comprendre un peu mieux le monde dans lequel il vit en suivant une plante, une matière dite première, qui pousse aux quatre coins du globe, et que l’on trouve sur ses vêtements, ainsi que dans sa nourriture quotidienne, c’est le coton. Voyage aux pays du coton, c’est l’œuvre d’un curieux, et donc j’invite tous les curieux à le lire, d’autant plus que l’on est ravi de passer en tournant quelques pages du Mali aux Etats-Unis, des Etats-Unis au Brésil, du Brésil à l’Egypte.

Dans ce livre on croisera des lobbyistes américain, des babas généticiens bossant pour Monsanto, des Chinois très critiques à l’égard de la France, des hommes plein de bonne volonté, d’autres bien moins combattifs, bref de la diversité, donc de l’enrichissement et de l’ouverture, vraiment de quoi doper l’entendement. On pourrait disserter des lignes durant, et en somme je ne vous apprends rien de plus que ne le peut la quatrième de couverture, mais je préfère m’arrêter là et réitérer mon invitation à attaquer cet ouvrage, et en attendant que vous en commenciez la lecture, je vous remercie de m’avoir lu.

1 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Globalement le film ne m'a pas touché. Mais quand même, lorsque Pénélope Cruz se met à chanter avec passion elle est irrésistible !

9:57 PM  

Enregistrer un commentaire

<< Home